L’autisme de A à Z

- 1. L’autisme
- 2. Les causes de l’autisme
- 3. Les signes d’alertes
- 4. Quoi faire ?
- 5. Conséquences
- 6. Fréquences de l’autisme
- 7. Niveaux de gravité
- 8. Conclus.
a) Mais qu’est-ce que c’est ?
L’autisme est un trouble du neurodéveloppement appelé également trouble du spectre de l’autisme. Spectre, en effet car les caractéristiques, les manifestations et l’intensité sont extrêmement différentes d’une personne à l’autre. Les manifestations varient également entre les garçons et les filles. Ce n’est pas une maladie mais c’est un handicap.
b) Comment l’autisme se manifeste ?
L’autisme se manifeste principalement par une altération des interactions sociales, des difficultés de communication, par des intérêts restreints et par un comportement atypique et répétitifs. Il y a des conséquences à différents niveaux et degrés sur les sphères développementales de l'enfant comme le langage par exemple.
c) A quel âge l’autisme se manifeste ?
Il se manifeste dès la petite enfance, avant l’âge de 36 mois. Certaine fois l’enfant parle et vers l'âge de deux ans, puis le langage disparait.
Les causes de l'autisme (TSA - Trouble du Spectre de l'Autisme) sont complexes et multifactorielles. Elles impliquent une interaction entre des facteurs génétiques, biologiques et environnementaux. Voici les principaux éléments connus :
a) Causes biologiques et génétiques
Facteurs génétiques
L'autisme a une forte composante génétique (hérédité estimée entre 50 et 90%). Plusieurs gènes impliqués dans le développement du cerveau sont associés à l’autisme. Certains cas sont liés à des mutations génétiques spontanées (de novo), non héritées des parents.
• Anomalies cérébrales.
• Différences dans la connectivité cérébrale et le développement de certaines régions du cerveau (ex. cortex préfrontal, amygdale, cervelet).
• Développement neuronal atypique, avec une croissance excessive du cerveau chez certains enfants autistes.
• Dysfonctionnements neurochimiques.
• Déséquilibres de neurotransmetteurs comme la sérotonine, la dopamine et le GABA, qui influencent la communication neuronale.
• Inflammation cérébrale et stress oxydatif sont parfois observés chez les personnes autistes.
b) Causes environnementales (facteurs de risque)
L’environnement peut jouer un rôle dans l’expression des gènes liés à l'autisme, mais il ne semble pas être une cause unique. Voici quelques facteurs étudiés :•
Facteurs prénataux
• Âge avancé des parents, en particulier du père.
• Exposition à des toxines (pesticides, polluants, métaux lourds).
• Prise de certains médicaments pendant la grossesse (ex. acide valproïque, thalidomide).
• Diabète gestationnel, infections maternelles, stress important pendant la grossesse.
• Facteurs périnataux et précoces.
• Naissance prématurée ou faible poids à la naissance.
• Complications à l’accouchement, comme une hypoxie (manque d’oxygène au cerveau).
Facteurs postnataux
Certains chercheurs étudient les liens possibles avec l'exposition précoce à des polluants ou perturbateurs endocriniens. Le microbiote intestinal pourrait aussi influencer le développement neurologique (axe intestin-cerveau).
c) Conclusion
L’autisme résulte d’une combinaison de prédispositions génétiques et de facteurs environnementaux influençant le développement du cerveau. Il ne s'agit pas d'une cause unique mais d'un ensemble de
mécanismes encore partiellement compris.
Les premiers signes d’alertes est l’inquiétude des parents.
A . Avant 18 mois
Avant 18 mois, l’enfant peut avoir les manifestations suivantes :
• Problème de sommeil, difficulté d’endormissement ou réveil nocturne.
• Pas ou peu de diversification alimentaire.
• Une mauvaise gestion des émotions : l’enfant fait de multiples colères.
• Des difficultés à se déplacer, problème d’équilibre.
• Exploration inhabituelle des objets : fixer un ventilateur pendant des heures.
➢ Communication :
• Absence de babillage, de vocalisation.
• L’enfant ne pointe pas l’objet qu’il désire.
• Pas d’attention conjointe, c’est à dire qu’il ne regarde pas ce que vous lui montrez.
• Il ne regarde pas dans les yeux.
• Il ne sourit pas à la personne.
• Incompréhension du langage non verbale.
• Écholalie : l’enfant répète la même chose.
➢ Interaction sociale :
• Il ne répond pas à son prénom.
• Il semble être dans son monde.
• Il n’imite pas ce que ses parents font : tirer la langue.
• Il ne s’approche pas des autres enfants.
• Il ne fait pas de gestes sociaux : coucou, aurevoir.
• Il ne joue pas avec les autres enfants.• Impossibilité de prendre des initiatives sociales.
➢ Autres :
• Retard dans le développement
• Sensibilité sensorielle particulière
• Aucune réciprocité émotionnelle
b. Après 18 mois
Au-delà de 18 mois, l’enfant peut avoir les manifestations suivantes :
Communication :
• Tous les signes précédents.
• Il a un retard de langage ou une absence de langage.
Interaction sociale :
• Difficultés à rentrer en contact avec les autres enfants.
• Difficultés à communiquer.
• Difficultés dans les relations avec ses proches.
Intérêts restreint et répétitif :
• L’enfant s’intéresse à une chose ou deux en particulier : les avions par exemple.
• L’enfant refait les même choses plusieurs fois de suite.
Si vous constatez plusieurs de ces signes :
En premier lieu, une démarche diagnostic permettra d’affirmer ou d’infirmer le diagnostic. Une équipe pluridisciplinaire peut poser le diagnostic : pédopsychiatre, psychologue, orthophoniste, psychomotricien. La démarche peut être longue mais elle est capitale pour l’évolution de votre enfant.
Une fois le diagnostic posé, alors la prise en charge peut démarrer. Si votre enfant présente beaucoup de traits autistiques alors vous pouvez démarrer la prise en charge afin de gagner du temps.
La prise en charge va permettre à votre enfant de l’aider dans ses apprentissages scolaires, dans ses compétences sociales, en communication ainsi que dans ses comportements.
a) Est-ce qu’il existe un traitement ?
Non, il n’existe pas de traitement mais une prise en charge débutant dès le plus jeune âge permet à l’enfant de diminuer de façon considérable l’intensité de ses troubles. En revanche, certains diagnostics associés tels que l’anxiété, les troubles du comportement alimentaire, peuvent faire l’objet de médication.
b) Prise en charge précoce
La prise en charge précoce de l’autisme est aujourd’hui reconnue comme un facteur déterminant pour le développement et la qualité de vie des enfants autistes.
Voici pourquoi elle est essentielle :
➢ Une plasticité cérébrale maximale avant 6 ans
• Le cerveau des jeunes enfants est extrêmement malléable. Plus l’intervention commence tôt (idéalement entre 18 mois et 4 ans), plus elle peut avoir un impact profond sur les
compétences sociales, langagières et cognitives.• Cela permet d’activer, de renforcer ou de réorganiser des circuits neuronaux qui soutiennent le développement.
➢ Meilleure acquisition du langage et de la communication.
• De nombreux enfants autistes rencontrent des difficultés à développer un langage fonctionnel ou à comprendre les interactions sociales.
• Les approches précoces (comme Denver, PECS, Makaton, ABA, TEACCH) offrent des outils concrets et adaptés pour stimuler l’apparition des premiers mots, les demandes, l’imitation, la communication non verbale (regard, gestes).
• Cela peut aussi prévenir l’installation de comportements problématiques liés à la frustration de ne pas pouvoir s’exprimer.
➢ Amélioration des compétences sociales et de l'autonomie
Une prise en charge individualisée et intensive permet à l’enfant d’apprendre :
• à reconnaître les émotions,
• à interagir avec ses pairs et sa famille,
• à développer des routines quotidiennes (habillage, repas, propreté).
• Ces compétences sont la base de l’intégration scolaire et sociale.
➢ Meilleurs résultats à long terme
• De nombreuses études montrent que les enfants qui ont bénéficié d’une prise en charge précoce ont de meilleurs résultats en termes de :
• langage, cognition,
• autonomie,
• intégration en milieu scolaire ordinaire.
• Certains peuvent même perdre le diagnostic ou avoir besoin de très peu de soutien à l’adolescence.
➢ Différentes méthodes validées scientifiquement.
Voici quelques approches qui ont montré leur efficacité :
• Denver (ESDM) : intervention développementale et comportementale très adaptée aux tout-petits (18 mois à 4 ans).
• ABA (Analyse Appliquée du Comportement) : méthode structurée pour enseigner des compétences et réduire les comportements inadaptés.
• TEACCH : structuration de l’environnement pour favoriser l’autonomie.
• PECS : système de communication par échange d’images, souvent une première étape vers la parole.
• Makaton et Langue des Signes : aides visuelles et gestuelles pour accompagner l’émergence du langage.
➢ Conclusion
Une prise en charge précoce, adaptée et multidisciplinaire donne à l’enfant autiste la meilleure chance d’évoluer positivement, de gagner en autonomie, de communiquer plus efficacement et de s’intégrer dans son environnement. C’est un investissement fondamental pour son avenir… et aussi pour alléger le fardeau familial et sociétal à long terme.
L'autisme, ou trouble du spectre de l'autisme (TSA), peut entraîner des conséquences importantes tant au niveau de l'école que du travail. Ces conséquences varient d'un individu à l'autre, mais elles peuvent
inclure des difficultés dans les domaines suivants :
a) Au niveau de l’école
➢ Difficultés de communication sociale : Les enfants autistes peuvent avoir du mal à comprendre et à utiliser les signaux sociaux, comme le langage corporel, les expressions faciales et le ton de la voix. Cela peut rendre difficile l'interaction avec les enseignants et les camarades de classe, ainsi que la participation aux discussions de groupe ou aux activités sociales.
➢ Problèmes d'intégration sociale : Les élèves autistes peuvent éprouver des difficultés à nouer des amitiés, comprendre les codes sociaux ou participer aux jeux collectifs. Ils peuvent se sentir isolés ou
rejetés par leurs pairs, ce qui peut avoir un impact sur leur bien-être émotionnel.
➢ Difficultés d'apprentissage : Les enfants autistes peuvent présenter des difficultés dans l'acquisition des compétences académiques en raison de problèmes de concentration, d'inflexibilité cognitive ou de résistance aux changements dans les routines. Certains peuvent exceller dans certains domaines spécifiques, comme les mathématiques ou la musique, mais rencontrer des difficultés dans d'autres, comme la lecture ou l'écriture.
➢ Comportements répétitifs : Les élèves autistes peuvent avoir des comportements répétitifs, comme des mouvements ou des routines fixes, qui peuvent interférer avec leur attention en classe et leurs interactions avec les autres. Ces comportements peuvent aussi être mal interprétés par les enseignants et les autres élèves.
➢ Sensibilité sensorielle : Les enfants autistes peuvent être hypersensibles ou hyposensibles à certains stimuli sensoriels (comme les bruits forts, les lumières vives, ou les textures). Cela peut les rendre plus sensibles à l'environnement scolaire, entraînant de l'anxiété, de l'agitation ou des comportements perturbateurs.
b) Au niveau du travail
➢ Difficultés de communication et d'interaction sociale : Sur le lieu de travail, les personnes autistes peuvent avoir des difficultés à interpréter les subtilités sociales, à communiquer de manière efficace
avec leurs collègues ou leurs supérieurs, et à s'intégrer dans des équipes de travail. Cela peut rendre plus difficile la gestion des relations professionnelles et la participation à des réunions ou des discussions informelles.
➢ Difficultés d'adaptation aux changements : Les personnes autistes peuvent éprouver des difficultés à s'adapter aux changements dans leur environnement à l’école ou au travail, que ce soit dans les tâches, les horaires, ou les actes quotidien. Elles peuvent également préférer des routines rigides et avoir du mal à gérer des situations imprévues ou stressantes.
➢ Sensibilité sensorielle : à l'école par exemple, certaines personnes autistes peuvent être particulièrement sensibles aux bruits, à la lumière ou à d'autres stimuli sensoriels, ce qui peut rendre certaines situations de travail difficiles, voire accablantes.
➢ Compétences spécialisées : Certaines personnes autistes peuvent exceller dans des domaines spécifiques, comme les technologies, les mathématiques ou l'analyse de données. Toutefois, elles peuvent avoir besoin d'un environnement de travail structuré et de soutien pour tirer pleinement parti de leurs talents.
➢ Problèmes de gestion du stress et de l'anxiété : L'anxiété liée aux interactions sociales ou aux attentes élevées peut être présente chez les personnes autistes. Des stratégies d'adaptation peuvent être nécessaires pour gérer le stress et créer un environnement de travail qui favorise leur bien-être.
c) Adaptations possibles.
Pour aider les personnes autistes dans ces contextes, des stratégies d'adaptation peuvent inclurent :
• Supports visuels et aide à la structuration pour l'organisation du travail ou des tâches scolaires.
• Accompagnement spécialisé (éducateur spécialisé, mentor au travail) pour développer les compétences sociales et les stratégies de communication.
• Environnement de travail ou scolaire adapté, en prenant en compte les besoins sensoriels spécifiques (par exemple, un espace calme ou un aménagement de l'éclairage).
• Formation et sensibilisation des enseignants et des employeurs pour mieux comprendre les besoins des personnes autistes et les soutenir de manière appropriée. Les conséquences de l'autisme peuvent varier en fonction de la sévérité du trouble et du type de soutien et d'adaptations mises en place. Avec les bonnes interventions, de nombreuses personnes autistes peuvent réussir tant à l'école qu'au travail.
a. Le spectre de l'autisme à l'échelle mondiale
La fréquence de l'autisme au niveau mondial est estimée à environ 1 personne sur 100, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cependant, les taux varient selon les études et les pays, avec certaines recherches indiquant une prévalence plus élevée, atteignant environ 1 sur 36 aux États-Unis (CDC, 2023). L'augmentation des diagnostics est en partie due à une meilleure reconnaissance et un élargissement des critères diagnostiques.
b. Le spectre de l'autisme en France
Selon l'INSERM, l'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale, il a été dénombré environ 700 000 personnes avec un trouble du spectre autistique (TSA) en France, dont 100 000 ont moins
de 20 ans. Actuellement, 8 000 enfants autistes naîtraient tous les ans, soit environ une personne sur 100.
En France, on estime que 0,6 à 0,7 % des moins de 20 ans sont atteints de troubles envahissants du développement (TED) toutes formes confondues (0,2 % pour l’autisme infantile). Au cours des vingt dernières années, la fréquence des troubles envahissants du développement a augmenté du fait de l’amélioration de la détection de ces troubles par les professionnels de santé et du fait de l’élargissement des critères de diagnostic, en particulier pour les formes de TED sans retard mental. Source : autisme info service.)
c. Le spectre de l’autisme au Sénégal
Au Sénégal, les estimations de la prévalence de l'autisme varient en fonction des sources et des périodes d'étude. Une étude menée entre 2014 et 2016 indique que l'autisme touche environ 0,8 % des enfants de 4 ans, soit un enfant sur 160 . Cependant, ces chiffres sont considérés comme approximatifs en raison du faible taux de diagnostic et de la méconnaissance du trouble dans certaines régions.
Plus récemment, en avril 2025, la pédopsychiatre Dr Ndèye Awa Dièye a évoqué une estimation plus élevée, suggérant que la prévalence pourrait avoisiner 1,8 % . Cette augmentation pourrait être attribuée à une meilleure sensibilisation et à une amélioration des capacités de diagnostic, bien que le manque de données précises demeure un défi.
Il est important de noter que le Sénégal fait face à plusieurs obstacles dans la prise en charge de l'autisme, notamment un nombre limité de spécialistes, des diagnostics souvent tardifs, des coûts de soins élevés et des préjugés sociaux persistants . Ces facteurs contribuent à une sous-estimation probable du nombre réel de personnes autistes dans le pays.
Le TSA est un terme global qui englobe une large gamme de troubles du neurodéveloppement. Le spectre autistique inclut diverses manifestations allant de formes légères, comme le syndrome d'Asperger (sans déficience intellectuelle significative), à des formes plus sévères, avec des déficiences intellectuelles et des difficultés de communication et de comportements importants. Le terme "spectre" souligne la variabilité des symptômes, qui peuvent différer en fonction de l'âge, des capacités intellectuelles et des interventions reçues.
a) Définition DSM-5
Le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition) est un ouvrage publié par l'American Psychiatrique Association (APA). Il fournit des critères diagnostiques standardisés pour identifier et classer les troubles mentaux. Le DSM-5 est utilisé par les professionnels de la santé mentale, tels que les psychiatres, psychologues et autres cliniciens, pour établir un diagnostic basé sur des symptômes observés chez un patient.
b) Changement dans le DSM-5 :
Le DSM-5 a remplacé la catégorie des TED par le terme plus large trouble du spectre de l’autisme (TSA). Cela inclut plusieurs des troubles précédemment classés sous les TED, mais avec des critères
diagnostiques différents : Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) est désormais utilisé pour décrire tous les cas d'autisme, qu'ils soient légers ou plus graves, avec des symptômes qui varient en fonction du besoin de soutien. Le spectre inclut l'autisme classique, le syndrome d'Asperger et d'autres troubles similaires.
Le DSM-5 distingue désormais le TSA en fonction du niveau de soutien nécessaire :
• Niveau 1 (besoin de soutien léger)
• Niveau 2 (besoin de soutien modéré)
• Niveau 3 (besoin de soutien sévère)
Cela permet une approche plus nuancée des personnes avec des troubles du spectre de l'autisme, qui peuvent avoir des niveaux de fonctionnement et de soutien très différents. En résumé, l'autisme infantile est une ancienne appellation d'une forme plus spécifique d'autisme qui fait désormais partie du trouble du spectre de l'autisme (TSA), un terme plus large qui englobe différents degrés de manifestations autistiques.
L’autisme, ou trouble du spectre de l’autisme (TSA), est une condition neurodéveloppementale qui impacte la communication, les interactions sociales et les comportements. Il ne s’agit ni d’une maladie, ni d’un handicap unique, mais d’un spectre large et complexe qui se manifeste différemment chez chaque personne.
Ce dossier a permis de mieux comprendre ce qu’est l’autisme, d’en déconstruire les idées reçues, et de mettre en lumière la diversité des profils, des besoins et des forces des personnes concernées. Il souligne aussi l’importance d’un accompagnement précoce, individualisé et bienveillant, ainsi que le rôle crucial de l’entourage, desprofessionnels et de la société dans l’inclusion et le respect des différences. Reconnaître et accueillir la singularité des personnes autistes, c’est faire un pas vers une société plus humaine, plus juste et plus inclusive.